La mâlâ est considérée comme un chapelet ou un collier bouddhiste et hindou. Les fidèles de chacune de ces religions s’en servent notamment pour réciter les mantras. Traditionnellement, ce bracelet dispose de 108 perles ou graines en bois. Toutefois, le japa mâlâ pourrait disposer d’un nombre de grains inférieur dans certaines écoles. Notre rubrique du jour vous donnera plus de détails sur l’utilité de ce chapelet de prières dans le bouddhisme et l’hindouisme.
Mâlâ : comment s’en sert-on dans le bouddhisme ?
Dans le bouddhisme, le mâla est un chapelet de prières qui accompagne l’adepte bouddhiste pendant les prières. Ce collier à caractère spécifique sert aussi à réciter les mantras. Outre plus, selon l’explication donnée par ce site, le mâlâ dispose parfois de quatre repères qu’on surnomme chaturmaharaja. Ceux-ci sont généralement des perles grosses ou des pendentifs emblématiques qui sont souvent insérés entre les grains de la mâlâ. Divers matériaux servent à fabriquer ce pendentif. En effet, la mâlâ encore appelé sanskrit peut être en os, en pierres semi-précieuses, en bois ou même en verre. Ce chapelet de prières est composé exactement de 108 grains signifiants chacun les épreuves qu’à subi Bouddha ou les 108 noms utilisés par ce dernier.
Utilité de la Mâlâ dans l’hindouisme
Contrairement au bouddhisme, la japa mâlâ n’est pas utilisé comme un chapelet de prières dans l’hindouisme. Elle sert plutôt de guirlande de fleurs uniquement utilisé pour l’ornement. En outre, elle peut être placée sur une représentation divine. Ce caractère dévotionnel est sans doute le plus constaté en Inde. La conception de ces mâlâ est une mission spécialement confiée aux artisans spécialisés nommés les mâlâkâra. Ceux-ci sont généralement constitués en tribu. Leur maîtrise de l’un des 64 arts indiens fait parler d’eux dans les quatres coins du monde. Par ailleurs, la notion mâlâkâra correspond au nom de famille commun au Bengale pour tous les artisans de cette tribu.